CRACOVIE

Cracovie,

On en a fait des voyages avec Khlem mais je crois que celui là a été la pire bien que qu’il ne fut pas le plus long de ceux faits auparavant…nous sommes parties à 23h de SzczecinSzczecin accompagnées de Reno. On trouve une place un peu trop facilement dans un compartiment très agréable pour une fois ... mais on a vite réalisé qu’on était en 1ere classe et on a décidé d'y rester. 2h après quelqu'un réclame sa place à Khlem donc elle est obligée de partir. Je décide de rester à la  mienne espérant y rester le plus longtemps possible mais malheureusement 30min après c’est moi qui doit laisser ma place accompagnée des 4 autres passagers du compartiment qui eux aussi étaient là sans billets de 1ère ! je me retrouve dans le couloir = seul endroit ou il y avait encore de la place…je me dépêche d’envoyer un message a Khlem pour savoir où elle est avec Reno. Quelques minutes plus tard elle vient me chercher et m’emmène dans le wagon bar où on a passé tout le voyage = 9 heures. Biensur le train a eu du retard et donc au lieu de 9h on a eu droit à 11h !! en plus sur la fin on a bien cru qu’on allait se battre avec un couple de jeunes polonais, mais bon, le principal s’est d’être arrivées entières et avec tout nos bagages !

rgthnyjukrgthnyjuk,juhygf (= de la part de khlem...)

1ère chose en arrivant, retrouver les personnes qui nous logeaient, un couple de jeunes polonais dont on a eu les coordonnées par le site du couchsurfingcouchsurfing. Description de l'appart: on a dormi dans la même chambre qu'eux + deux amies à eux = 6 dans la même chambre! mais le mieux était la salle de bain...pour faire court, il n'y en avait pas! pas en tant que telle car la baignoire était dans la cuisine...c'est ça aussi le couchsurfingcouchsurfing, le principal c'est de faire des économies sur le logement.

Après avoir posé les sacs on est retourné dans le centre, plus exactement sur la place centrale. C'est un endroit très vivant où on peut trouver des groupes de hiphop, des jeunes jouer du gumbé, ou encore des couples de vieux Polonais chantant des chansons traditionnelles.

Durant ce petit séjour on a eu l'occasion de revoir Gaèlle, c'est elle qui avait monté le projet de nourriture à Rzeszow. On a même rencontré sa famille avec qui on a fait connaissance dans une calèche qui nous a fait faire le tour de la ville, ce fut ma fois très sympa.

Nous voici au pied du château de Wawel, la où toute la légende de Cracovie s'est faite (voir message ci-dessus). (voici le fameux dragon!)

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Mais à Craco il n'y a pas que des légendes, il y a aussi de lourdes réalités auxquelles on se doit de faire face, je parle bien sur du plus grand camps d'extermination jamais crée par l'homme: AUSCHWITZ-BIRKENAU, "Le travail rend libre".

On y a passé une journée, on est allée dans les deux camps qui sont a 3km l'un de l'autre. En cours de visite on a trouvé un groupe avec un guide français, on s'y est donc glissées, je ne vous conseille pas de faire les illégales comme nous mais je vous conseille tout de même de faire la visite avec un guide. "Notre" guide était vraiment bien, elle nous a fait voir vraiment l'essentiel et a su trouver les mots justes pour nous expliquer l'horreur des lieux.

Personnellement, j'ai plus été impressionnée par Birkenau que par Auschwitz.

    En cette saison le camps d'Auschwitz est "beau" , il y a plein de verdure, du soleil, beaucoup de monde et malgré les fils barbelés qui nous entourent on a du mal à vraiment réaliser l'horreur qui fut en ces lieux. Bien sur, ce sentiment s'arrête dès l'instant où vous mettez le pied dans la dernière chambre à gaz qui existe sur le site...je ne vous montrerai pas de photos de ce bâtiment car on a trouvé totalement indécent d'en prendre.

                                    

Après Auschwitz, direction Birkenau. Il y a une navette gratuite qui s'y rend toutes les 20min. Comme je vous le disais précédemment j'ai vraiment été impressionnée par ce camps. C'est ici que l'on trouve ces fameuses baraques en bois, qui à l'origine étaient des écuries (prévues pour 52 chevaux)mais après quelques adaptations rudimentaires,ils ont pu y mettre plus de 1000 prisonniers. Ces baraques étaient soit des dortoirs, soit des sanitaires (photos dans l'album). Ils "dormaient" les uns sur les autres dans des conditions inhumaines, sans jamais avoir la moindre intimité et plus particulièrement aux toilettes. Sur ce site il y avait aussi quatre crématoires avec les chambres à gaz. Il est encore possible d'en voir deux, mais elles sont en ruine. Elles se trouvent au terminus des rails, elles encadrent la plate forme de déchargement où arrivaient la plupart des trains avec les déportés Juifs de Hongrie. En Avril 1967, a été construit entre ces deux crématoires, le monument International des Victimes du nazisme.